Commentaire maupassant
Explication
Introduction
Désireux de réussir et d’aller toujours plus loin, Bel-Ami séduit Suzanne, la jeune et jolie fille de Walter et la décide à se laisser enlever. Elle passe une semaine en sa compagnie à Bougival; leur fille déshonorée, les parents n’ont plus d’autre alternative que d’accepter la proposition de mariage. Nous allons donc voir comment dans la dernière page du roman, toute la philosophie de Duroy nous est exposée : son idée de l’amour ainsi que son arrivisme forcené.
I. Duroy et l’amour
Durant cette scène de mariage, force nous est de constater que toutes les conquêtes de Georges sont présentes - directement ou indirectement. Ce sont d’abord Virginie Walter, qui pleure de devoir céder son amant à sa fille, et Clotilde de Marelle qui fend la foule pour le venir saluer : " soudain, il aperçut Mme de Marelle ". Alors que Virginie Walter, dans les chapitres précédents, est la " vieille ", la " Patronne ", nous voyons à travers les diminutifs que lui attribue Bel-Ami toute la tendresse qu’il éprouve pour Clotilde : elle est " Mme de Marelle ", patronyme qui connote le respect, " jolie et élégante " et surtout elle possède cet " air de gamin " qui la lui rend attachante. Une fois encore, nous remarquons que ce sont les apparences de la richesse et de la réussite qui séduisent Duroy. C’est finalement cet air canaille que seule une jolie femme riche peut se permettre sans être vulgaire qui attire Bel-Ami.
De plus, entre lui et Clotilde, il existe cet intimité des corps, lien charnel et profond qui les unie. Ainsi, c’est au simple contact de leurs doigts que les deux amants se parlent : " la douce pression qui pardonne et reprend ".
En outre, lorsqu’il sort de l’église, en pleine apothéose, c’est encore à elle qu’il pense, à ce détail de l’intimité de sa nuque, preuve indubitable de la sensualité qui le lie à cette " charmante maîtresse ".
D’autre