problématique: En quoi ce texte est il une critique violente de la corruption de la cour et de la violence de l'absolutisme intro: Au XVII e siècle, les écrivains et les littérateurs critiquent le politique de leurs pays. Que ce soit implicitement ou explicitement, leur objectif est toujours le même: faire passer un message et critiquer vivement les rois et la cour. La Fontaine a choisi cette façon d'écrire. Ainsi, dans les fables du livre VII à XI, La Fontaine parle énormément de politique. La preuve en est que ce recueil est dédié à madame de Montespan, favorite du roi, ce qui prouve nettement que cette fable> est essentiellement dénonciatrice. Mais en quoi ce texte est il une violente critique de la corruption de la cour et de la violence de l'absolutisme ? Pour répondre à cette question, nous verrons d'abord en quoi La Fontaine critique le pouvoir puis comment il critique la cour.

Premièrement, nous allons aborder la critique du pouvoir que nous expose La Fontaine ici. D'une part il utilise dans ce texte une allégrie animalière du fauve, et insiste sur le caractère sacré du prince. En effet, dès le premier vers, on peut noter une diérèse sur le Li/on, de plus écrit avec une majuscule, ce qui prouve bien une allégorie du Lion. En fait, La Fontaine veut dès le départ prouver qu'il ne s'agit pas d'un lion mais d'un homme et plus précisément d'un roi. De plus, le lion est le roi des animaux, et sa crinière peut être assimilée aux rayons du soleil. On remarque donc qu'il s'agit bien du roi Louis XIV. Le champs lexical du paradis avec > vers 45, > vers 46, > vers 47 et la rime de Et aux vers 30 et 31 nous prouvent bien que l'auteur veut évoquer le roi Louis XIV , puisqu'il se désigne comme un monarque de droits divin, c'est à dire dont les pouvoirs ont été consignés par Dieu. Enfin les mots > et sont écrits avec des majuscules aux vers 3 et 26, ce qui souligne une fois de plus le caractère sacré de la reine et du prince. En somme, on peut dire que