Dès le premier vers, La Fontaine situe son histoire dans une société où tout se définit par rapport au roi. La lionne est avant tout «La femme du Lion »(v.1). Et le lion est «prince » (v.3). La société est au centre de la critique et La Fontaine met en scène les courtisans dans le récit comme dans la morale. La scène est très réaliste . En effet, les obsèques et leur organisation sont en effet décrites avec beaucoup de réalité. Le caractère du deuil paraît très officiel avec des verbes comme « régler » v9 et « placer » v10 dans l’enjambement entre les vers 6 et 10. De plus il y a beaucoup de monde :« cérémonie » v9, « convoi » v44 et « compagnie » v10. Le lion annonce que « ses Prévôts y seraient / Pour régler la cérémonie, / Et pour placer la compagnie ». Tout est fixé : « Un tel jour, en tel lieu » et chacun aura sa place selon un protocole bien réglé. Et tout se passe en effet comme prévu comme le suggère le vers 11 : « chacun s'y trouva ».
Le narrateur utilise aussi l'ironie ; « J’y prends plaisir »v49 :Critique par ironie et lorsqu’il dit : « messieurs les courtisans » alors qu’il les compara à des animaux. La métaphore dépréciative « les gens sont de simples ressorts. » au vers 23 conforte l’idée de servilité des courtisans.

De plus , le récit s'imterrompt sur une satire virulente .La satireest basée sur la servilité et l'hypocrisie des courtisans. La fontaine utilise la première personne du singulier au vers 17.Lafontaine donne le « mode d’emploi » de la cour « jugez » (11), « amusez » (52), « flattez-les, payez-les »(53) c'est à dire comment être un bon courtisan , ce qui est une critique pour les courtisans : il utilise la généralisation . Le vocabulaire désigne des notions élargies comme au debut de la fable on remarque le Lion est présenté comme un prince (vers 3) et dés le vers 30 comme un Roi , cela montre le mouvement de généralisation