Commentaire le loup et le chien
Dans cette œuvre Jean de la Fontaine raconte une discussion à propos du mode de vie entre un loup et un chien. Le but de l’auteur est de faire réfléchir sur le prix de la liberté. Cette fable est un apologue narratif à visée argumentative.
I L’art de la composition. A) Le récit.
Le récit encadre la fable du v1 à 12 et au v41. Les verbes d’actions sont principalement au présent de narration : « aborde » v10, « rencontre » v3, « s’enfuit » et « court » v41. Cela actualise la scène, comme si cela se déroulait sous nos yeux. On repère au v41 des verbes d’actions coordonnés « maître Loup s’enfuit et court encore ». Ce qui donne un effet de rapidité à la fuite. On repère des verbes introducteurs de dialogue au passé simple. « il vit » v32, verbe voir au passé simple puisqu’il marque le retournement du loup. On repère aussi un verbe au plus-que-parfait « qui s’était fourvoyé » v4, il s’agit d’un retour dans le passé. Aucun détail superflu n’est ajouté à la situation du chien. B) Les portraits.
Le portrait physique oppose fortement les deux animaux. Le chien est présenté grâce à des adjectifs mélioratifs, il y a une énumération de termes mélioratifs. Ces termes soulignent la force, la bonne santé du chien : « embonpoint » a une connotation méliorative. En revanche la description du loup est opposée à celle du chien : « le loup n’avait que les os et la peau » expression familière et hyperbolique. Le chien va servir de modèle. Le loup désir changer de condition jusqu’au dernier détail à la fin de la fable « le col du chien pelé » qui symbolise la servitude. C) Le dialogue.
Le dialogue occupe une grande place dans cette fable. La 1ère réplique appartient au discours narrativisé, elle résume les propos du loup aux v11 et 12. Le chien est le plus bavard et il utilise différents temps. On a principalement le présent, le futur et l’impératif. Au v16 il s’agit d’un présent de généralité. Du