Commentaire-le lombric-roubaud
Jacques Roubaud né en 1932 à Lyon est un grand mathématicien membre de l’Oulipo. Son œuvre témoigne de la crise de la littérature et de la poésie. Il s’interroge sur notamment sur la poésie. Dans son poème Le lombric, issu du recueil de poésie Les animaux de tout le monde, Roubaud expose la vie du lombric mêlée à celle du poète.
Comment, par une comparaison Roubaud dans son poème Le lombric, parvient-il à définir les caractéristiques du poète et quelles sont-elles ?
Dans un premier temps nous allons nous pencher sur la représentation du lombric, pour ainsi dans un second temps analyser la comparaison du lombric et du poète, enfin nous verrons l’image et le rôle du poète définit par Roubaud.
Le lombric, communément appelé ver de terre est un choix particulier de l’auteur pour un poème. Un lombric inspire chez l’homme seulement du dégout. Etudions l’image du lombric dans le poème.
Un être de la terre. Le lombric est en effet lié à un vocabulaire se rattachant à la terre : « sous le sol » vers.2, « du sein des mottes » v.3, « fore » v.4 et « laboure » v.5. Ce qui est commun contrairement a une deuxième image un peu moins marquée donnée dans ce poème. Un être de la nuit. Le poème débute par « Dans la nuit » et au vers 2, « le lombric se réveille ». Le lombric est donc définit comme un être nuptial de la terre.
De plus le lombric est dévoilé comme un être routinier et travailleur : « il les mâches, digère, et fore » et « Il travail, il laboure en vrai lombric de France » rythme ternaire qui appuie ici l’ardeur de travail du lombric et soulignée par l’allitération en « r » v.5.
Les deux premiers quatrains du sonnet sont consacrés exclusivement au lombric.
Le lombric est qualifié des adjectifs se rapportant généralement à l’homme, c’est par la personnification qu’est donc introduite la comparaison Poète Lombric.
Ce n’est qu’au début du premier tercet qu’est rendue apparente la comparaison du lombric et du poète : « Le poète, vois-tu, est comme un