Commentaire - la fontaine les obsèques de la lionne
LF donne sa définition de la cour royale des lignes 17 à 23, il lui a donné une tournure satirique visible, puisqu’il y emploie:
- de l’ironie en disant « Messieurs les Courtisans »(l. 16) alors qu’il les compare à des animaux, c’est donc une critique à leur égard;
- les associations « tristes/gais » et « prêts à tout/à tout indifférents » qui forment deux antithèses .
Ces deux procédés symbolisent correctement la critique du fabuliste: les courtisans n’ont pas de personnalité et l’antithèse faite l. 19-20 entre « être » et « paraître » met en relief leur hypocrisie.
Le poète qualifie les courtisans comme des pantins du roi sans intelligence, il le montre vers 22: on dirait qu’un esprit -celui du roi- anime mille corps -ceux des courtisans;Ces pantins illustrent bien sa pensée: le Roi seul pense, il est l’esprit et les autres ne réfléchissent pas. La Fontaine écrit ensuite, au vers suivant, -en parlant des courtisans- que se sont bien de simples ressorts -simples automates.
Le cerf était un animal noble à cette époque puisque sa chasse était un des privilèges de la noblesse, c’est donc une valorisation pour ce personnage qui ici représente le peuple . Lf écrit que celui-ci « ne pleura point »(V.25) la mort de la lionne et (V.29) qu’ « un flatteur … l’avait vu rire » le délateur, qui est un courtisan - non identifié - semble mentir, le poète montre une fois de plus que la cour est hypocrite.
Puis, le lion s’adresse au cerf de façon méprisante puisqu’il utilise un champ lexical dépréciatif (« chétif » (V.33), tutoiement…),