Commentaire du discours d'ouverture de victor hugo au congrès littéraire international de 1878(extrait)
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Ces mots, glorifiant la littérature comme salut du genre humain, sont adressés à et vivement acclamés par une vaste audience d'écrivains, de poètes, de littéraires, de penseurs et de philosophes. On est le 7 juin 1878, le jour de l'ouverture du premier Congrès littéraire international à Paris, au moment du discours d'ouverture prononcé par Victor Hugo. Née à Besançon d'un père général napoléonien en 1802, grand romancier et poète mais également très engagé en politique, justement revenu d'exil après l'effondrement du second empire de Louis-Napoléon Bonaparte en 1870, Victor Hugo est un monument de l'intelligencia française et internationale. Etant visionnaire tout en étant pragmatique, il est respecté et admiré par tous, les exclamations d'approbations lors de son discours en témoignent. Etant au début de la IIIe République, le Zeitgeist des intellectuels se veut optimiste et réformateur, soulagé d'être débarrassé des restrictions de la restauration. L'extrait à commenter se trouve relativement en début du discours. Victor Hugo étant un virtuose unique de la langue française, la qualité de la langue enrobant ses propos est exquise. S'adressant directement à son audience, il l'incite à se rendre compte de l'importance de sa tâche; ses idées, ses conseils et ses solutions sont pour la littérature ce que sont les délibérations d'une assemblé constituante dans un ordre juridique. L'extrait se concentre avant tout sur l'importance d'une de la propriété littéraire. Quoi qu'on soit loin de la censure royale et des lettres patentes du XVe siècle, le droit d'auteur tel qu'il est conçu aujourd'hui, le fait même que la propriété intellectuelle puisse exister est toujours mis en question par certains. Victor Hugo choisi donc le tout début de son discours pour I concilier deux aspects de la littérature semblant être en contradiction; la pensée de l'écrivain en tant que partie du patrimoine universel du genre humain, et la forme matérialisé de cette pensée, le livre, fruit de