Commentaire De Texte Stendhal
La Chartreuse de Parme, Stendhal (1839)
1ère partie, chapitre 3
C'est une œuvre majeure qui valut la célébrité à Stendhal. Elle fut publiée en deux volumes en mars 1839. Balzac la considérait comme un chef-d'œuvre et écrivit en mars 1839 son admiration à l'auteur pour la « superbe et vraie description de bataille que je rêvais pour les Scènes de la vie militaire ». Dans un premier article de l'éphémère Revue parisienne, en 1840, il parle du « récent chef-d'œuvre » de M. Beyle, terminant par ces mots : « Je regarde l'auteur de La Chartreuse de Parme comme un des meilleurs écrivains de notre époque » et dans le troisième et dernier numéro se trouve le grand texte qui fait du roman de Stendhal le chef-d'œuvre senti comme classique dès sa parution, comme l'archétype du genre « roman ». Refondu en 1842 peu avant la mort de Stendhal, il prit de fait un tour plus « balzacien » : mais c'est le texte d’origine, plus purement stendhalien, qui s'est imposé de nos jours. Stendhal est surtout connu pour ses récit réalistes et romantiques, il insiste beaucoup sur les sentiments des personnages.
Dans cet extrait, Stendhal insiste bien sur les horreurs de la guerre à cette époque. L'utilisation du champs lexicale de la mort est présente partout dans le texte. Il évoque les mots sang, artillerie, peur, frissons d'horreur, coups de canons, etc...
Le fait que le soldat Fabrice passe et chevauche, avec ses coéquipiers, plusieurs corps de soldat adverses, certains encore vivant et réclamant de l'aide en hurlant dans l'agonie la plus atroce, et qu'ils ne puissent pas s'arrêter ne serait-ce que pour les regarder nous montre bien qu'il n'était surtout pas question d'éprouver une once de pitié pour l'ennemie.
C'est ce côté horrible de la guerre sur lequel Stendhal à donc insister dans son récit qui nous indique par ailleurs que le style de ce récit est réaliste.
Ajouté à sa description extrêmement précis du lieu où l'histoire se déroule dans cet extrait,