Commentaire de texte charlotte delbo
Premièrement, Delbo aborde la difficulté physique lors de sa détention. Nous savons qu’elle évoque son témoignage car, dans le premier paragraphe qui va des lignes 1 à 8, elle emploie le pronom « je » de façon anaphorique à presque chaque début de phrases aux lignes 1, 2, 3, 5 et 7. Elle souhaite aussi nous montrer la rigueur de l’hiver à Auschwitz en utilisant une anaphore du terme « froid » tout au long de cet extrait. Afin de mettre en valeur sa détresse, elle emploie aussi à la ligne 4 une antithèse : « Je ne regarde pas les barbelés éclairés blanc dans la nuit » qui oppose les termes « blanc » et « éclairés » au terme « nuit ». Elle va même jusqu’à comparer son cœur à une pierre glaciale grâce à une métaphore à la ligne 19.
Ensuite, elle exprime la difficulté mentale qui la rend presque suicidaire en utilisant une antithèse aux lignes 26-27. Effectivement, elle oppose les termes « doux » et « mort » et elle emploie de façon anaphorique les termes « fin » et « abandonner » aux lignes 26 et 28. Elle explique même au lecteur clairement aux lignes 52-53 qu’il est « si facile de mourir ici ». Elle emploie à partir de la ligne 21, lorsqu’elle débute son vertige, un champ lexical du bonheur en utilisant les termes « bien-être », « détend », « bonheur ».
Charlotte Delbo démontre, dans cette première partie d’extrait, à