commentaire de Madame Bovary
Gustave Flaubert (1821-1880) est un écrivain français appartenant au courant littéraire du réalisme. Dans ce courant, les auteurs s’attachent particulièrement au souci du détail des personnages et des objets. Madame Bovary, l’un des romans les plus célèbres de Gustave Flaubert en est la preuve. Ce livre raconte l’histoire d’une femme qui met plein d’espoir dans la vie avec son mari (Charles Bovary), mais elle va de désillusions en désillusions. Le passage qui nous est proposé: «La casquette» met en scène Charles Bovary lorsqu'étant enfant il arrive dans une nouvelle classe. L’auteur nous décrit comment par le «rituel» de la casquette, il découvre les habitudes de la classe. Ainsi nous étudierons le personnage de Charles puis la casquette.
developpement 1
Dès le début du texte l’auteur nous fait part des habitudes de vie des élèves en entrant dans la classe et leur façon d’être, Ligne 1 à 6 «Nous avions l'habitude… c'était là le genre.». A la phrase suivante, ligne 7 à 10 «Mais, soit qu'il n'eût pas remarqué … sur ses deux genoux» il semble déjà que le «nouveau» soit mal accueilli par la classe. En effet, aucun élève ne lui a expliqué le rituel d’entrée, et n’a cherché à l’intégrer, on remarque donc une mise à l'ecart d'un individu face à un groupe. La reprise du mot nouveau , plusieurs fois dans le texte emplifie la volonté de l'auteur de souligner cette mise à l'écart. (l.9, 35 et 40). De surcroit, la description du détail de son physique et de ces habits ne sont pas très avantageux. Une comparaison utilisée par le narrateur est éclairante: «comme le visage d'un imbécile» (l.18); on trouve également l’expression «laideur muette» (l.17). L'auteur continue a emplifier cette mise à l'écart en décrivant le fait qu'il ne sait pas quelle attitude adopter «si bien qu'il ne savait s'il fallait garder sa casquette à la main, la laisser par terre ou la mettre sur sa tête» (l.30-31), le non