Commentaire de français, germinal, part v, chap 5
Germinal, part V, chap 5
Zola fait partie de l'école naturaliste. Il est séduit par la thèse selon laquelle les comportements humains dépendent de l'hérédité et de l'influence du milieu. Il décide de prouver cette hypothèse en écrivant des romans naturalistes. Les plus importants sont ceux que contient le cycle des Rougon Macquart. L'histoire d'une famille qui est poursuivi de tares telles que l'alcoolisme ou l'adultère. Germinal raconte les périples d'un des derniers enfants de cette famille, Etienne Lantier, grâce à qui on découvre l'univers cruel des mineurs. Ces derniers, dans ce cinquième chapitre de la cinquième partie, sont en grève depuis six semaines, puis finissent par se révolter sous l’œil inquiet des bourgeois. Plongé au coeur de la description d'un peuple en révolte, nous devenons témoin d'une scène violente qui, par la peur qu'elle engendre se transforme en une vision apocalyptique dans l'imaginaire des bourgeois. Dans une première partie nous étudierons le déferlement d’une masse humaine puis, dans une deuxième partie nous analyserons la réalité social de la mine enfin, dans une dernière partie nous verrons un peuple en révolte.
Pour finir, Zola nous montre un peuple en révolte après une longue grève. La colère des mineurs est mis en relief par deux champs lexicaux, tout d’abord par le champs lexical de la violence « furieux », « guerrière », « tuerie ». Puis par celui des armes « bâtons », « barres de fer », « hache » qui souligne aussi l’idéé de marche guerrière, les mineurs sont prêts à combattre ; L’hyperbole « hurlait si fort que les cordes de leur cou semblaient se rompre » insiste sur la colère des mineurs lors de cette marche. A travers cette colère, Zola veut nous montrer une vraie fureur meurtrière démontrée tout d’abord par la métaphore filée du sang « ensanglantaient », « sembla charrier de sang », « saignants » qui elle évoque aussi la couleur de la Révolution. Ensuite, le champ lexical de