Cplan du commentaire composé pour phèdre ii, 4 (vers 1044-1076)
Celui-ci est tiraillé entre son désir de vengeance implacable (Thésée héroïque et « monstrueux » = I) et l’apitoiement sur son sort (Thésée en père infortuné dont l’amour filial retient les coups = II). Suscitant donc à la fois TERREUR et PITIE, il est le personnage tragique par excellence, ce qui sera confirmé par l’apothéose de la malédiction (III), moment tragique fusionnant les deux caractéristiques citées ci-dessus : Par sa prière à Neptune, Thésée, sans le savoir devient en même temps « bourreau » de l’innocent et victime de ses propres paroles (cf. l’ironie du sort final)
I) Le héros implacable face au « monstre » : inspiration de la terreur
A. La désignation du MONSTRE
. étymo : le « monstrum » = celui qu’on montre du doigt (voir mise en scène : index de Thésée + Hippolyte rampant comme un ver)
. analyse du mécanisme de désignation d’Hippolyte (Perfide, traître, monstre…) ; le fils n’est jamais nommé : cf. le compte-rendu journalistique de tauromachie où la bête n’est jamais désignée que par métaphore (= manière de mythifier la bête, de la rendre plus fabuleuse et monstrueuse)/ de même, il suffirait de remplacer Hippolyte par Phèdre et le constat de Thésée serait quasiment juste : glissement métonymique fatal (on peut même se demander dans quelle mesure Thésée ne projette pas ses propres défauts et son caractère volage sur son propre fils… )
B. Le souci du REGARD des autres : édification d’une gloire personnelle qui se voit compromise
. Champ lexical du regard + analyse des occurrences : ombre et lumière
C. Haine et fureur
. champs lexicaux à relever (en général, ceci a