COMMENTAIRE COMPOSE ACTE 1 SCENE 3 DE PHEDRE
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Introduction : Racine est un célèbre écrivain du classicisme qui était particulièrement prisé à la Cour pour ses tragédies. Parmi elles, la plus connue est sûrement Phèdre, parue en 1677, une pièce nous montrant que la passion peut être destructrice. L'extrait qui nous est proposé est tiré de la scène trois de l'acte premier de Phèdre. C'est un monologue du personnage principal portant le nom de la pièce (éponyme). Les tragédies classiques sont des textes, quelquefois comme Phèdre, écrits en alexandrins, visant à faire passer implicitement une morale au spectateur. Le dénouement y est souvent dramatique et lié à une passion inconditionnelle éprouvée par l'un des personnages. Comment celui de Phèdre exprime-t-il son trouble sentimental ? Afin de répondre à cette question, nous démontrerons tout d'abord la maladie incurable de Phère (L'amour passionel). Ensuite, nous allons nous concentrer sur l'impuissance de Phèdre face à cette maladie. Enfin, nous nous focaliserons sur la malédiction des Dieux. (Ces paragraphes seront regroupés en une seule partie qui sera penchée sur la fatalité).
Paragraphe n° 1 :
Dans la scène étudiée, Phèdre évoque son sentiment d'amour passionnel, la transformant ainsi en texte lyrique dans lesquelles des émotions personnelles du personnage sont divulguées. Tout d'abord, c'est la première personne du singulier qui est employée tout au long de l'extrait (« Je le vis », « mes yeux »). En plus de cela, nous pouvons remarquer une ponctuation expressive, constituée principalement de points d'exclamation comme ponctuation de fin de phrase alliée à des phrases à la forme emphatique (« Ô comble de misère ! », « Cruelle destinée ! »).
Ensuite, nous voyons que Phèdre parle de l'amour qu'elle ressent en mettant l'homme qu'elle aime au rang d'un Dieu grâce au champ lexical de la religion (« temples », « encens », « autel », « Dieu »).
Pour finir, cet amour est réellement passionnel et obsédant car elle sent son esprit et son corps lui échapper quand