Maupassant est un écrivain du XIXe siècle. Cet auteur a produit de nombreuses œuvres dont Une vie. Le troisième extrait de ce roman nous présente le meurtre de deux personnages de l'histoire, Julien de Lamare et Gilberte de Fourville. Ils ont tous deux leurs couples respectifs. Ces deux couples sont amis mais Julien et Gilberte vont au-delà de cette amitié en devenant amants. En étant averti de l'infidélité faite par sa femme et Julien, le comte de Fourville se laisse emporter et il commet l'assassinat des deux amants. Il serait intéressant de se demander dans quelle condition fut commit le meurtre des deux amants? Pour cela, nous allons dans un premier temps étudier la traque menée par le comte. Puis nous aborderons la mort des amants.

Le comte mène sa traque à l'extérieur, dans la nature, au sommet d'un mont qui se trouve non loin d'une falaise. Mais les conditions météorologiques présentent lors de cette chasse à l'homme, sont défavorables à toute activité humaine mais paradoxalement, elles ne sont pas contraignantes au projet du comte. En effet, lors de son action le comte est soumis à de violentes pluies et aux caprices du vent. On peut le voir dans le paragraphe qui se trouve à la page 171, commençant par «Il avait tourné...» jusqu'à «...entraînait au loin dans les terres.» Cette situation contribue à la montée d'une tension dramatique et est annonciatrice d'un drame. Le comte est décrit tel un monstre, il est totalement déshumanisé. Il va, même par cette violente tempête, «se coucher contre terre», «il se traîne sur les mains et sur les genoux», on nous dit qu'il est «semblable à un monstre avec son grand corps souillé de boue et sa coiffure en poil de bête». Il ne marche pas mais rampe littéralement sur le sol afin de se diriger vers la roulotte et se cacher en dessous. A la vue de l'infidélité se passant à l'intérieur de la roulotte, le comte se met dans une colère terrible, il devient fou et se sent trahi par sa femme et son soit disant