commentaire baudelaire
Les Fleurs du mal sont un recueil poétique de Baudelaire publié en 1857,. Baudelaire y évoque ses tourments
« L’invitation au voyage » est un poème versifié Il a été inspiré par Marie Daubrun, une actrice dont le poète s’est fortement épris. Le voyage auquel le poète invite sa bien-aimée n’est qu’une promesse de voyage s’épanouissant dans le rêve.
Il s’agit d’un texte descriptif et rhétorique qui appartient au registre lyrique.
Annonce du plan
Une invitation amoureuse
La première strophe est un appel en même temps qu’une invocation. Le premier désigne la tendresse pour une personne fragile à protéger ; le second évoque, la complicité, la douceur. Ces deux premiers qualificatifs donnent au poème une coloration mystique, ils connotent un amour spirituel. La destination du voyage est, elle aussi, du domaine du rêve. Elle est éloignée par un « là-bas ». La où doivent se rendre les amants est indéterminée, Baudelaire la désigne métaphoriquement par le « pays qui te ressemble ». le pays du « vivre ensemble ». La répétition du verbe « aimer » contribue en outre à l’incantation. Ajoutons que l’absence de contrainte exprimée par « à loisir », confortent l’irréalité du lieu. Le « là-bas » appelle un au-dela, la mort.
La fin de la première strophe suggère de « traîtres yeux » et des « larmes ». La première expression, ce sont en effet ces yeux qui ont envoûté le poète tombé sous leurs « charmes4 si mystérieux ». Baudelaire est devenu amoureux d’un regard embué par les « larmes », larmes de bonheur. Cette eau évoque aussi celle du diamant regard « brillant ». L’auteur considère ainsi que les pupilles sont la plus belle parure de la femme.
Curieusement, au fur et à mesure que nous avançons dans le poème, la présence de l’aimée s’estompe au profit de la description d’un lieux. la deuxième strophe n’évoque plus la relation amoureuse que par « notre chambre » ; la troisième note seulement l’adoration du poète attentif au « moindre désir » de l’aimée.