Commentaire argumenté "voyage au bout de la nuit" (niveau bas)
1. Une vision réaliste de la guerre
Comme tout témoignage, Céline décrit à travers son personnage, Ferdinand Bardamu, la guerre comme le bout de toute souffrance, "pour endurer davantage j'étais plus prêt" exprime-t-il. La mort, tel est le seul mot capable de décrire ce mal qui est la guerre et qui ronge l'auteur psychologiquement, il ne parvient point à trouver une "pensée tout à fait plus forte que le mort". Le ravage de la guerre est tel que le héros en décrivant "essayer de me perdre pour ne plus me retrouver devant ma vie" en vient même à la solution de mourir. Le fait que le langage utilisé soit seulement parlé, à la limite de l'argot, rapproche encore plus de la vision réaliste de la guerre, l'extrait "j'en arrive rien qu'avec mon idée à en juter partout de plaisir" illustre bien cette idée, la phrase en plus d'être mal construite est particulièrement grossière et irrecevable pour bon nombre d'auteur.
2. Anti-héros
Le héros traditionnel rappelle sans doute à tout le monde quelqu'un d'admirable, d'extraordinaire, d'inhumain, tout le contraire du personnage décrit dans le roman. Fuyant sa vie, Bardamu "la retrouvais partout simplement", voilà un premier échec le dissociant au héros traditionnel. La discréditation du personnage ne s'arrête pas là et des mots péjoratif l'auto-qualifie tel que son "trimbalage". Il est simplement perdu et sans espoir, et à travers le monologue intérieur se discrédite tout seul, il est au bord du gouffre et après avoir survécu a la guerre, il pence à "mourir" lâchement tout seul. Avouant