comment garder le secret professionnel
Après avoir passé quatre semaines en stage chez LDC à Sablé sur Sarthe, je m’interroge sur la difficulté des infirmières à préserver le secret professionnel auquel elles sont tenues.
L’entreprise compte quatre infirmières, j’ai donc passé une semaine avec chacune d’elle. Une des difficultés qu’elles ont en commun est de jauger la limite des informations qu’elles peuvent donner aux employeurs et responsables concernant les employés fréquentant l’infirmerie.
Les salariés peuvent venir à l’infirmerie pour différentes raisons :
Accidents de travail bénins
Plaintes maladies professionnelles
Relations d’aide
Situation d’urgence
Visites médicales…
Les informations recueillies par l’infirmière pendant ces entretiens sont soumises au secret professionnel sauf dispositions prévues par la loi. Cependant certaines d’entre elles sont divulguées à la hiérarchie pour des raisons d’organisation au niveau de la production.
La difficulté pour les infirmières est de connaitre la limite à ne pas franchir pour rester en phase avec ses valeurs et ses devoirs vis à vis de la direction de l’entreprise mais aussi des salariés.
Les infirmières en santé du travail (IST) sont avant tout des infirmières et sont, comme leurs confrères hospitaliers et extra hospitaliers, soumis au secret professionnel. Mais en entreprise, les données sont un peu différentes. Avec le médecin du travail et quelquefois d'autres IST, l'infirmier(e) est la seule personne à détenir des informations "confidentielles".
Comment répondre aux questions des salariés, des collègues, des ressources humaines, des chefs d'équipe, de la sécurité ... sans commettre d'impair ?
Quelles informations peut-on donner ?
Afin de pouvoir adopter une bonne posture professionnelle, l’infirmier se doit de connaitre la législation en lien avec sa profession.
FAIRE FACE A LA PRESSION DE LA HIERARCHIE
Le problème d’une infirmière en entreprise est qu’elle