Comment Césaire defend t-il l'assimilation des Antilles
Comment Césaire défend il l'assimilation des Antilles ?
I. L'urgence de l'assimilation
1. Un tableau émouvant anaphore : « pas de » : souligne l'accablement du travailleur description de la maison typique : la case. le démonstratif « voici » et l'emploi du présent donnent l'impression d'avoir sous les yeux ce dont parle Césaire → une sorte de visite guidée. L'orateur recrée, par la parole, l'univers qu'il évoque. Lexique qui insiste sur la pauvreté : « humble », « grossier », « vieux ». Juste avant, il mentionne le « chateau » du propriétaire, pour créer un contraste encore plus grand.
Ajoute ensuite des personnages : anonymes « le père, la mère ». Pour les enfants, utilise le futur, qui montre une sorte de certitude : prouve à quel point leur destin est prévisible et inévitable.
Le parcours du fonctionnaire : Césaire construit une « période », une longue phrase à la structure très travaillée. Ici, le rythme est très lent → donne de l'emphase à son propos, de la solennité. Une première partie de la phrase donne une perspective positive, jusqu'à « il deviendra petit fonctionnaire », et tout le reste est une suite d'incises, qui s'ajoutent pour montrer les limites de la situation. La phrase culmine à « il végétera », qui est la conclusion logique des remarques précédentes. On remarque l'utilisation du lexique de l'éloignement (repoussé, loin, refoulé...)et plusieurs groupes de deux expressions, qui créent un rythme binaire à l'intérieur de la phrase : «loin...loin », « sans...sans », « humilié et désarmé ».
2. Une situation pleine de contradictions
Césaire souligne à plusieurs reprises la contradiction du statut des Antillais (citoyens français // ne bénéficiant pas des lois françaises) : « Citoyen français comme l’habitant de Paris ou de Bordeaux// aussi peu protégé que l’habitant de la forêt ou du désert », « dans des pays qui sont pourtant de vieille citoyenneté française // une survivance fâcheuse du code de