commdial
Sens des termes du sujet :
« Suffit-il ? » : renvoie à la condition suffisante (≠ condition nécessaire : qui ne peut pas ne pas être -HS!)
« communiquer : du latin communicare, « mettre en commun », « être en relation ». Transmission d’informations à l’aide d’un code. Dans son acception la plus générale, désigne tout processus d’échange d’un message entre un émetteur et un récepteur – qui peuvent bien être aussi bien humains qu’animaux. (≠ exprimer)
« pour » : exprime le but
« dialoguer » : le dialogue est un échange d’arguments entre interlocuteurs qui suppose un climat de bonne volonté et de compréhension réciproque (voir maïeutique socratique). Le dialogue prend en comme fin autrui. Il ne l’utilise pas comme moyen (cf ≠ persuader/convaincre).
Sens de la question posée (mise en relation des termes) :
La communication est-elle une condition suffisante du dialogue ou n’y a-t-il pas forcément dialogue là où il y a pourtant communication ?
Réponse spontanée affirmative : confusion de la communication avec le dialogue (suffit à le faire advenir), du langage animal et humain qui n'en serait qu'une manifestation parmi d'autres.
Enjeux, problème :
Si la réponse est affirmative, alors, d’une part les animaux dialoguent comme les hommes, le langage humain ne présente que des différences accidentelles avec le langage des autres animaux et d’autre part, la communication prend comme fin autrui, sert à s’entendre.
Si au contraire elle est négative, alors, d’une part le dialogue est le propre de l’homme, il y a une différence d'essence entre langage animal et langage humain et d’autre part, la communication peut considérer autrui comme un moyen et non comme une fin, chercher à l'emporter sur l'autre et non à s’entendre avec lui, à la différence du dialogue.
→ Le dialogue est-il le propre de l’homme ? Communiquer, est-ce prendre autrui comme fin ou comme moyen , chercher à gagner ou à s’entendre ?
Plan :
1. Il suffit de