Comentaire sur l'étranger de camus (scène du meurtre)
Par quels procédés d’écriture l’auteur décrit-il la vision de Meursault de cette scène et les facteurs qui le poussent au meurtre ? Nous verrons comment le narrateur perçoit la scène et quels sont les éléments préposés à le faire commettre ce crime.
Tout d’abord nous devons analyser la perception de la scène par le narrateur. Le point de vue interne et le type narrateur-personnage nous montre bien que la scène est perçue par Meursault et uniquement lui : « J’ai pensé », « mes yeux », « j’ai crispé ma main », tous ces termes ne parlent que de Meursault, de ses émotions ou de ce qui lui appartient. On comprend ainsi que le narrateur vit pleinement la scène et y participe. On retrouve aussi un niveau de langue courant voire familier, ce qui correspond à des pensées ou un langage oral, des termes comme « maman », « l’Arabe » ou encore « j’ai secoué la sueur et le soleil ».
Ses cinq sens sont également amplifiés ; il ressent beaucoup la chaleur, il est ébloui, son ouïe est décuplée… l’auteur utilise de nombreuses hyperboles (« vibrante de soleil », « brulure de soleil »), des métaphores comme « rideau de larmes », « cette épée brûlante rongeait mes fils », « cymbales du soleil » (les « cymbales » font référence aux rayons du soleil, perçants.) ou encore la métaphore hyperbolique « deux heures qu’elle avait jeté l’ancre dans un océan de métal