Commentaire Incipit Un Roi Sans Divertissement
Le texte que nous allons étudie est l’incipit dans un roi sans divertissement écrit par Jean GIONO en 1948. Nous allons étudier comment dans cet incipit, l’auteur plonge-t-il le lecteur dans un univers familier mais aussi étrange ? Et en quoi cet incipit un hymne à la nature ? Pour répondre à ces problématiques nous étudierons tout d’abord l’univers rendu familier puis l’univers inquiétant.
Tout d‘abord nous verrons comment le narrateur nous transporte dans un lieu familier. Il nous fait entrer in medias RES avec « Fréderic » qui annonce un récit rétrospectif. L’auteur écrit son récit avec un temps d’écriture et un présent d’énonciation. On remarque assez vite que les lieux sont familier à l’auteur, en effet il utilise des des articles définis comme par exemple « la scierie », mais aussi des précisions « la troisième ferme à droite ». On remarque qu’il y a des effets de zoom «il y a des roses trémières… » Et une toponymie réaliste « le col de Menet ». On aperçoit l’adverbe « ici ». Les personnages sont désignés par leurs prénoms comme par exemple « Frédérique », en effet il n’y a pas de nom de famille, les personnages sont alors plus proches du lecteur. Nous observons un écart sur le V. d’aujourd’hui avec le V. que l’auteur nous donne l’impression qu’il le connait.
Narrateur transforme le hêtre, un simple arbre, comme un véritable personnage. En effet on retrouve une personnification. Il exprime la puissance de la vie, il est aussi le tombeau des victimes de l’assassin.