CLEVELAND VS WALL STREET
Le 11 janvier 2008, Josh Cohen et ses associés, avocats de la ville de Cleveland, assignent en justice les 21 banques qu’ils jugent responsables des saisies immobilières qui dévastent leur ville. Mais les banques de Wall Street qu’ils attaquent s’opposent par tous les moyens à l’ouverture d’une procédure.
Cleveland vs Wall Street raconte l’histoire d’un procès qui aurait dû avoir lieu. Un procès de cinéma, dont l’histoire, les protagonistes et leurs témoignages sont bien réels...
Les arguments majeurs des habitants de Cleveland sont que les banques acceptent toutes les demandes de crédits sans jamais vérifier si le client pourra rembourser. De plus, les habitants accusent les banques d'avoir envoyé des courtiers racheter leur crédit avec un taux deux fois plus élevé que la normale avec pour conséquence l'exclusion de leur domicile des familles ne pouvant pas rembourser ce crédit. Pour les habitants, les banques ne se préoccupent pas du malheur de leurs clients, leur but étant de faire du profit. Ainsi les habitants pointent du doigt un abus de pouvoir, un défaut de vérification de la solvabilité des clients et des taux bancaires trop élevés.
Les banques n'acceptent pas l'accusation arguant qu'elles ont des milliers de demandes de crédits et qu'elles ne peuvent pas vérifier chaque dossier. Pour elles, les responsables sont les courtiers qui truquent les papiers pour faire accepter les demandes.
Les banques affirment que personne n'est obligé de prendre un crédit et qu'elles ne sont pas responsables.
Les banques sont-elles donc vraiment responsables des dégâts occasionnés à la ville de Cleveland par la ruine de ses habitants incapables de rembourser des prêts trop « généreusement » consentis ?
Un participant au procès résume : d’un côté, quelques privilégiés ; de l’autre, des masses de candides. Rêvant d’un toit qui leur appartiendrait, de pouvoir payer des études à leurs enfants, un ordinateur, un bateau à moteur, de devenir