Citations commentées de macbeth
• II est d'abord un général loyal, mais extrêmement violent. Il met sa violence au service de son roi et de l'Ecosse : « Le capitaine : [...] Car Macbeth le brave (qui certes mérite ce nom-là)/Méprisant la fortune, et son acier brandi, qui fumait comme d'une sanglante exécution./Comme un mignon de la Valeur s'est taillé passage/Jusqu'à l'esclave face à face :/Auquel il ne serra la main et auquel il ne dit adieu/Tant qu'il ne l'eut pas décousu du nombril jusqu'à la poitrine/Et qu'il n'eut planté sa tête sur le haut de nos remparts. » (I, 2, p. 51.)
• Après sa rencontre avec les sorcières, il envisage d'assassiner Duncan pour prendre le pouvoir. Avant même d'avoir été poussé par sa femme, il envisage le meurtre : « macbeth .• [...] La sollicitation surnaturelle/Ne peut être le mal, ni le bien. Si c'est mal,/Pourquoi me donna-t-elle le gage du succès/Commençant par la vérité ? Je suis Cawdor./Si c'est bien, pourquoi dois-je céder à l'idée/Dont l'image d'horreur hérisse mes cheveux/Et faut que mon cœur bien assis frappe à mes côtes/Contre son mode naturel ? » (I, 3, p. 69.)
• Au terme de la pièce, il semble dénué d'humanité : « macbeth •. j'ai presque oublié le goût de la peur ,•/// fut un temps, mes sens auraient eu froid/A entendre un cri nocturne, et ma chevelure/Pour un récit funèbre se serait dressée/ Comme animée de vie .• je suis gorgé d'horreurs -, /L'atroce, familier de mes pensées sanglantes,/Ne peut plus me surprendre. » (V, 5, p. 271.)
• II forme avec sa femme un couple monstrueux. Lady Macbeth paraît comme l'instigatrice du mal. Dès l'annonce de la prophétie des sorcières, elle se montre prête à commettre le meurtre du roi : « lady macbeth : [...] Ah venez, vous esprits,/Qui veillez aux pensées mortelles, faites-moi/Sans mon sexe, et du front à l'orteil comblez-moi/ De la pire cruauté /[...]/ Venez à mes seins de femme/Prendre mon lait comme fils, vous