Dissert macbeth 1/20
Tout d’abord notre réflexion aura pour objet d’étude, l’œuvre Macbeth écrite par William Shakespeare. Dans le sujet posé nous pouvons noter d’emblée une ambigüité sur l’un des mots de celui-ci, il s’agit bien sur du mot Apocalypse. Au sens courant et sans majuscule, ce mot fait référence à une catastrophe qui mènent a la fin du monde, cependant écrit avec un A majuscule celui-ci fait référence au dernier livre de la bible chrétienne pouvant ainsi être désigné comme « une révélation ».
C’est dans cet horizon que nous étudierons donc, dans une première partie : « Cette révélation se fait avec les différentes formes de mal ». Puis dans une deuxième partie nous verrons que : « Macbeth n’est pas nécessairement l’apocalypse du mal ». I. Macbeth considéré comme l’Apocalypse du mal.
C’est par un emploi quasi complet du panel des différentes formes de mal que l’on peut dire que Macbeth est l’Apocalypse du mal. En effet c’est tout au long de cette œuvre que l’on découvre les différentes formes, niveaux de mal.
Dés le récit, apparait le mal physique collectif incarné par la guerre Irlande-Norvège ; particulièrement à ce moment, la référence de Shakespeare au Golgotha prodigue une dimension sacrée au bain de sang dans lequel se trouvent Macbeth et Banquo pour une « bonne » action.
Légèrement plus loin dans la pièce c’est le comportement de Lady Macbeth qui rend cette assimilation possible. Faisant référence au serpent de la Genèse, représentant une certaine tentatrice démoniaque, en quelque sorte une représentation d’Eve, et allant insuffler à son mari ses intentions de meurtre, et lui donner une leçon de dissimulation « soyez pareil au temps, et portez bienvenue en votre œil, votre main, votre langue, et semblez comme l’innocente fleur mais soyez sous elle le serpent ». Suite à cette tentation Macbeth va succomber