Circulations artistiques au 18ème
Contexte général (Atlande) * Les circulations des courants artistiques :
- Au début de la période, les styles baroque et classique dominent en Europe, cohabitent.
- puis, le style rococo s’impose à partir de la Régence en France et se diffuse en Europe
Après avoir fait ses classes à Paris dans les années 1720, François de Cuvilliés importe l’art rocaille en Bavière à la cour du prince Maximilien-Emmanuel
- le style rococo fait l’objet d’une réaction. De nombreux artistes prônent le retour à l’Antiquité à l’origine du néo-classicisme
Originaire d’Allemagne, Joachim Winckelmann (1717-1768) obtient une pension du duc de Saxe pour étudier l’Antiquité à Rome et devient le bibliothécaire du mécène cardinal Albani. En 1764, il publie Histoire de l’Art chez les Anciens qui affirme que le Beau n’a pas été atteint depuis l’Antiquité
En 1785, Jacques-Louis David présente le Serment des Horaces à Rome, œuvre néo-classique par excellence.
* Les circulations d’artistes:
- le mécénat princier ou aristocratique continue de mobiliser les artistes en mouvement
En France, le « prix de Rome » permet à un artiste de se rendre à l’Académie de France à Rome à partir de 1725.
- Paris et Rome sont les espaces privilégiés d’attraction et de redistribution des artistes et de leurs œuvres :
Les princes ont des agents dans les capitales. Catherine II s’alloue le services de Diderot et du comte Reiffenstein à Rome.
En 1734, le pape Clément XII ouvre les collections d’antiquités au public au musée du Capitole. A partir de 1771, le Museo Pio-Clementino dans les palais du Vatican poursuit l’entreprise. Un public international d’amateurs et d’artistes est désormais libre de venir contempler les œuvres. * Les circulations des courants artistiques :
12. 1 Les cadres de la mobilité artistique : formations et mécénat.
Dans le cadre de l’apprentissage et de la formation, la vocation d’artiste impose une rupture spatiale avec les cadres