Cinema japonais
En dehors d’un cercle d’amateurs, en France le Cinéma Japonais se résume à 4/5 noms : Kurosawa, Mizoguchi, Ozu, Tsukamoto… Hors film d'animation. Pourquoi ?
Tout d'abord, les films japonais sont quasiment invisibles sur le marché du cinéma : en effet, il existe bel et bien des ventes de DVD, mais très souvent en VO, donc inaccessible à la quasi-totalité de la population. Le « japanophile » Donald Richie ( écrivain américain, spécialiste de la culture japonaise et particulièrement du cinéma japonais, il est aussi crititque de film) aurait proposé au moins de rajouté des sous-titre, mais le marché étant jugé peu intéressant, il n'a pas été écouté. Un choix qui pourrait pourtant, d’après l’éditeur anglais Masters Of Cinema, booster jusqu’à 500% les ventes !
1952 Rashomon d’Akira Kurosawa (box office France inconnu)
1954 Godzilla d’Inoshiro Honda (box office France inconnu) 1956 Les sept samourais d'Akira Kurosawa (box office France inconnu)
1958 Le serpent blanc de Taiji Yabushita (32 492 entrées )
1962 Zatoïchi de Kenji Misumi (box office France inconnu)
1976 L’empire des sens de Nagisa Oshima (1 743 883 entrées)
1980 Kagemusha d’Akira Kurosawa (920 793 entrées )
1984 Nausicaa de Hayao Miyazaki (307 825 entrées )
1988 Tetsuo de Shinya Tsukamoto (box office france inconnu)
1989 Violent Cop de TakeshiKitano (box office france inconnu)
2000 Battle Royale de KinjiKukasaku (113 148 entrées )
2001 Avalon de Mamoru Oshii (139 155 entrées )
> 1950 – 1975 : sortie de 115 longs-métrages contre 9088 au Japon soit 0 ,79 % de la production cinématographique japonaise peu de distributeurs (= ce sont surtout des petits distributeurs ayant rapidement disparu par la suite) se risquent à traduire les films japonais : la langue est bien moins facile que l'anglais (on trouve également moins de bons traducteurs japonais en France) + c'est un genre encore mal