Chrétienté et sociétés urbaines
Chrétienté et sociétés urbaines (8-9h)
Situation d’introduction : A partir de la fameuse citation : « On eût dit que le monde (…) revêtait de toutes parts un blanc manteau d’églises » de Raoul Glaber et d’une série de photos aérienne de villes et villages montrant plus particulièrement l’emprise des édifices médiévaux religieux et publics aboutir à une première formulation de problématique. En dehors évidemment des habitations, clochers, tours et beffrois témoignent des pouvoirs spirituel et temporel (politique et économique) au Moyen Age. Chacun de ces éléments architecturaux renvoient à une
« communauté ». Le clocher = Chrétienté et/ou la paroisse, le beffroi = « commune » et la tour ou le palais = le patriciat ou le seigneur.
Compléter ensuite la réflexion par une situation Espace-Temps à partir de deux cartes sur la Chrétienté et les villes médiévales. Quand et pourquoi alors ? : XI-XIIIème = période dit du Moyen Age « central » où Chrétienté et villes connaissent un nouvel essor et des dynamiques.
Dynamiques de la Chrétienté : Eglise conquérante mais divisée (schisme de 1054 en Eglise catholique et orthodoxe, mouvements hérétiques), nouvel art et expressivité (gothique), réformes et nouveaux ordres…
Dynamiques des villes : essor de la population urbaine, nouvelle autonomie et modes de gouvernement, essor des échanges.
Où : La Chrétienté c’est d’abord l’espace occupé par les croyants chrétiens = Europe y compris orientale d’obédience orthodoxe (l’étude portera cependant surtout sur la Chrétienté catholique). Une Europe où le commerce favorise une mise en réseau des villes : connexion des villes du Nord (Hanse) et des villes de la Méditerranée et notamment italiennes en passant par les villes de foires de France. Des contacts avec d’autres villes de religions différentes
(Grenade, Constantinople, Jérusalem).
Choix de mise en œuvre :
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