chouans
Lorsque les femmes se mettent en colère, elles cessent d’être conciliantes. C’est le cas de Francine : « Je n’oserais point vous toucher, ajouta Marche-à-terre en avançant néanmoins sa large main vers Francine comme pour s’assurer du poids d’une grosse chaîne d’or qui tournait autour de son cou et descendait jusqu’à sa taille. / Et vous feriez bien, Pierre, répondit Francine inspirée par cet instinct de la femme qui la rend despote quand elle n’est pas opprimée. »
La femme, est dominatrice, belle et aussi manipulatrice: « cette étonnante promptitude qui n’appartient qu’aux femmes. » Par conséquent, en temps de guerre les femmes étaient surtout des espionnes. Marie de Verneuil en est la parfaite illustration. Elle est chargée par Fouché, ministre de la Police, d’espionner les Chouans, de séduire leur leader, de le piéger et de mettre ainsi les insurgés en déroute. La femme est espiègle et use de toutes ses armes pour parvenir