chomage à N-Y
Cette crise est marquée par une forte hausse des prix du pétrole et des produits agricoles. La montée exorbitante des prix des actifs et celle associée de la demande sont considérées comme la conséquence d'une période de crédit facile[9], de régulations et de supervisions inadéquates[10] ou d'inégalités croissantes[11]. Avec la baisse des actions et des prix des maisons, de grandes banques américaines et européennes ont perdu beaucoup d'argent. En dépit des aides massives accordées par les États pour pallier les menaces de faillite et de crise bancaire systémique, il en a résulté une récession mondiale qui a conduit à un ralentissement du commerce international, à une hausse du chômage et à une baisse des prix des produits de base.
A l'origine de près de deux millions d'expulsions, un simple type de crédit, accordé sans discernement à 2,5 millions de ménages américains. Son nom : le subprime. Ces crédits sont dits "à risque", car attribués à des ménages peu solvables.
Ensuite, à partir de 2006, ce sont les prix de l'immobilier qui ont commencé à chuter. Un phénomène alimenté par la mise en vente des maisons saisies. Le cercle vicieux était en route. Prêteurs et emprunteurs ne pouvaient ni l'un ni l'autre rembourser les sommes dépensées.
La ville d'Amérique qui a été le plus touchée par la crise est Detroit.
Conclusion : Les économistes sont unanimes pour dire qu'on ne pourra pas enrayer une crise d'une telle ampleur en agissant uniquement sur la liquidité, c'est-à-dire en injectant de l'argent dans le circuit financier mondial, pour permettre aux banques de se financer. Toute la régulation du système financier mondial doit être repensée.