Troisièmement, l’industrie des gaz de schistes peut être à la fois avantageuse, mais aussi désavantageuse selon la positon que l’on occupe. Au Québec, l’exploitation des gaz de schiste devrait rapporter $230 millions dans les coffres du gouvernement. De plus, sans toutefois avoir de preuves sur ces affirmations, la ministre Normandeau affirme que cette industrie créera 7000 emplois au Québec, sans dire que ces emplois sont occasionnels et ne durent que de 3 à 4 semaines. Selon le professeur Jean-Thomas Bernard de l’Université Laval, le Québec retirera au maximum 120 millions par an (64 millions en impôt sur les bénéfices et 56 millions sur les redevances) calcul à 15% du taux de redevances et de 1,000 à 1,500 emplois au maximum de l’exploitation. Selon Pierre Lefebvre de la firme Sécor, l’exploitation des gaz de schistes rapportera 3 milliards pour le gouvernement sur les 200 milliards de bénéfices pour les compagnies. Tandis qu’aux États-Unis le secteur du gaz de schiste a connu une croissance annuelle de 45% entre 2005 et 2010 et la part du gaz de schiste dans la production totale en gaz a augmenté de 4% à 24%. Des centaines de milliers d’emplois sont actuellement en cours de création. Cette nouvelle activité économique stimulera la croissance globale du PIB, engendrant de nouvelles recettes fiscales significatives, le coût des importations permettra une réduction du déficit de la balance commerciale américaine et une amélioration de sa balance des paiements ainsi qu’un certain nombre d’industries américaines, comme les produits chimiques ou la plasturgie, qui bénéficieront d’un important avantage sur les coûts de production. L’exploitation de gaz de schistes est donc d’avantages rentable pour les compagnies les exploitants que pour nous qui leurs fournissent cette