Chimie organique
Introduction
Dans les débuts de la chimie organique, lorsque le nombre de composés qu’elle avait recensés était encore restreint, ceux-ci recevaient des noms particuliers rappelant leur origine (« menthol », retiré de l’essence de menthe ; « cumène » retiré de l’essence de cumin ; « acide formique », retiré de l’essence de fourmi ; etc.).
Puis, le nombre des composés organiques augmentant très rapidement, il a fallu instituer une « nomenclature systématique », c’est à dire fixer des règles assurant un langage commun entre tous les chimistes. Ces règles permettent d’associer à chaque formule développée un nom qui ne peut appartenir qu’à elle et, inversement, d’établir sans ambiguïté à partir d’un nom la structure (formule développée) du composé qu’il désigne.
Ces règles sont établies par un organisme international, l’U.I.C.P.A. (Union Internationale de Chimie Pure et Appliquée, souvent désignée par son sigle anglais, IUPAC, prononcée comme un mot), et, le cas échéant, adaptées aux diverses langues dans lesquelles elles sont appelées à être utilisées.
Principe général
Le nom attribué à une molécule aussi complexe soit elle, est constitué de deux parties distinctes : - La chaîne principale - Les radicaux
Exemple :
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La chaîne principale est soit la chaîne la plus longue, soit une chaîne simple ou soit un cycle. Le reste de la molécule forme des radicaux (substituants). On numérote la chaîne principale d’un bout à l’autre de telle façon à ce que les substituants occupent les positions les plus faibles. Son nom est constitué de la manière suivante :
|Préfixe indiquant le nombre de carbones dans|+ |positions suivies de suffixes |+ |positions suivies de suffixes de fonctions |
|la chaîne | |d’insaturations | | |
Le nom des radicaux est constitué d’un préfixe indiquant le nombre de carbones suivi