Chef projet
Association de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le SIDA et de Promotion de la Santé Agrément n° 32 du 13/09/2003
" " أنيس
ﺠﻤﻌﻴﺔ ﻤﻜﺎﻓﺤﺔ ﺍﻟﺘﻌﻔﻨﺎﺕ ﺍﻟﻤﻨﺘﻘﻠﺔ ﻋﺒﺭ ﺍﻟﺠﻨﺱ ﻭ ﺍﻟﺴﻴﺩﺍ ﻭ ﺘﺭﻗﻴﺔ ﺍﻟﺼﺤﺔ
2003/09/13 ﺍﻟﻤﻌﺘﻤﺩﺓ ﺘﺤﺕ ﺭﻗﻡ 23 ﺒﺘﺎﺭﻴﺦ
Contexte
Classée parmi les pays où l’épidémie est à faible prévalence avec un taux de personnes vivant avec le VIH inférieur à 01% de la population générale, l’Algérie continue tout de même d’enregistrer une relative accélération des nouvelles contaminations. Ainsi, pas moins de 600 nouvelles contaminations ont été officiellement notifiées en Algérie durant les 09 premiers mois de l’année 2010 portant le nombre cumulé, et toujours officiel, depuis l’apparition de l’épidémie dans le pays à 4745 séropositifs et 1118 personnes en phase de SIDA maladie. Des chiffres qui restent bien entendu très loin de la réalité..
Les femmes et les enfants : limites de l’accès universel à la prévention et au traitement ?
L’Algérie, au-delà de l’engagement politique au plus haut niveau dans la réponse au VIH/SIDA, a consenti d’énormes efforts et réalisé certaines avancées en matière d’accès des populations à des services liés au VIH/SIDA notamment par la délocalisation à travers différentes régions du pays des centres de dépistage volontaire anonyme et gratuit ainsi que des centre de référence de prise en charge des personnes vivantes avec le VIH. Aussi, l’accès de ces mêmes personnes à la trithérapie est gratuit. Néanmoins, pour de nombreuses raisons, les femmes et par conséquence les enfants semblent les oubliés de cette dynamique. Ainsi, des estimations fiables parlent de 6000 à12000 femmes vivant avec le VIH/SIDA en Algérie. Cette situation est encore plus alarmante lorsque l’on sait que seulement 08% de ces femmes contaminées ont accès aux servies de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, d’où le risque accru et le nombre croissant de nouveaux nés porteurs du virus.
De ce