cas pratique epoux commercant
Il s'agit pour nous de déterminer si les créanciers sont en droit d'exercer des poursuites judiciaires autres que celle sur le fond de commerce des époux LACIRE.
L'article L121-1 répute comme commerçants « ceux qui exercent des actes de commerce et en font leur profession habituelle »
Dans le cas présent, M et Mme LACIRE tiennent une droguerie. Leur activité consiste à acheter des produits pour les revendre, il s'agit donc d'un acte de commerce par nature. En l'espèce M et Mme LACIRE sont des commerçants.
Les actes accompli alors entre les créanciers et les époux LACIRE sont des actes de commerce.
En vertu de ce fait, et suite au non payement des fournisseurs, ces derniers pourront saisir le tribunal de commerce de LYON et intenter les époux LACIRE en justice pour poursuivre une procédure de recouvrement de créances.
Cependant, les actions menés par les créanciers ne porte que sur la droguerie des époux LACIRE.
En effet, c'est dans un cadre professionnel que le litige à lieux, ce ne sont pas directement M et Mme LACIRE qui sont concerné, mais leur commerce.
De ce fait, les créanciers ne peuvent poursuivre en justice que le fond de commerce des époux LACIRE.
Le terrain de M LACIRE et le studio de Mme LACIRE ne faisant pas partie du capital de leur entreprise, il est donc impossible au créanciers de mener des actions en justices directement envers ces biens.
Néanmoins, si le fond de commerce de M et Mme LACIRE est insuffisant pour rembourser les créanciers, L'huissier de justice devra se saisir des biens personnels des époux