cas dominion motors
Dominion Motors & Controls, Ltd. (DMC) détenait plus de 50% en valeur du marché des moteurs de pompes pour les forages pétroliers dans les gisements du Nord canadien depuis le début de leur exploitation. Si DMC était un important fournisseur de moteurs et d'équipements de contrôle, bénéficiant d'une réputation de qualité, les dirigeants de l'entreprise attribuaient le succès de leur entreprise à une seule raison l’embauche d'un commercial d’élite en 1974. Ce vendeur, à la fois entreprenant et compétent, mai sait le "parler pétrole’ (sa carrière avait débuté dans la vente de l’ingénierie électrique appliquée au pétrole dans l'Etat du Texas).
A cette époque, aucun concurrent n'avait de vendeurs qualifiés dans ce domaine. En conséquence,
DMC put se hisser au niveau des premières et acquérir une position Solide sur le marché.
Au début de 1985, Dominion couvrait le risque de perdre son marché à 1a suite d'essais techniques réalisés par la société des pétroles Hamilton. Celle-ci était la plus importante au Canada. Elle possédait et exploitait plus de 309% de l'ensemble des puits. John Bridges, chef du service ingénierie électrique de Hamilton et responsable des essais, avait conclu que le moteur DMC arrivait bon dernier derrière, respectivement celui de la Spartan Motors, Ltd. et de l’Universal
Motors Company (Canada). Trois mois plus tard, les dirigeants de DMC se concertaient sur la stratégie à adopter pour que leur compagnie conserve ses parts de marché.
HISTORIQUE DE LA SOCIETE
Dominion produisait une gamme de moteurs dont la puissance verrait de quelques chevaux vapeurs à plus de 2000 CV. La société fabriquait également des éléments de contrôle automatique et des tableaux de bord de protection. En 1984, les ventes de DMC avoisinaient les 323 millions de dollars américains, se répartissant comme suit :
PRODUITS
Contrôle et tableaux de bord
Moteurs (inférieur à 1 CV)
Moteurs (l - 200 CV)
Moteurs