Frédérique Forest
Candide, nègre de Surinam (Chapitre 19ème)
Paru à Genève en 1759, Candide ou l’optimisme est un roman qui marqua le XVIIIe siècle. François-Marie Arouet, mieux connu sous le nom de Voltaire dénonce l’esclavagisme des noirs dans son chapitre 19ème. Je démontrerai par cette étude que la situation dénoncée par l’auteur fait bel et bien atteinte aux droits de l’homme.
En premier lieu, la nègre de Surinam constitue est l’exemple même de l’inhumanité de l’esclavage par la cruauté des traitements affligés aux travailleurs des sucreries. C’est généralement par l’ironie que Voltaire accentue le sort irréel de ceux-ci. L’ironie aapparait d’abord dans le choix de certains termes à double sens par exemple dans l’extrait suivant : ^^J’attends mon maître, M.Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre^^ (page 95). Le mot ^^fameux ^^ signifie que M.Vanderdendur est rendu célèbre par sa cruauté. C’est par ses tortures que les droits de l’homme sont atteints puisque selon l’article 4 de la Déclaration universelle des droits de l'homme ; Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes. Mais ce n’est pas le seul article de cette déclaration qui ont été dénoncés.
En effet, l’article 3 : Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne et l’article 25 : Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ont été atteints. Par cette citation : ^^On nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l’année^^, l’auteur met l’accent sur l’absence de vêtements minimalement nécessaires du nègre en utilisant un ton réaliste. Ce ton représente la réalité dans les aspects les plus laids de la situation par de termes précis qui peut choquer certains lecteurs, d’où le