Camus
Commentaire du chapitre 6, de la page 93 à 95
“J'ai pensé que je n'avais qu'un demi-tour...................je frappais sur la porte du malheur”
Questions d'orientation
Quels sont les procédés stylistiques utilisés pour transmettre les idées et les sentiments?
Quelle atmosphère l'auteur tente-t-il de créer dans le texte?
Que nous apprend le texte sur le personnage de Meursault?
Ce passage est un extrait du roman L'Etranger, écrit par Albert Camus. L'action se situe en Algérie française en 1940. Situé à la fin du chapitre 6 il est le paroxysme du roman; suite au meutre de l'Arabe la vie du protagoniste existentialiste Meursault va basculer et plus rien ne sera comme avant. Il va devoir affronter le regard des autres et il sera doublement jugé, non seulement sur son acte hautement repréhensible de tuer quelqu'un sans raison apparente mai aussi sur sa personnalité non conforme à la société qui l'entoure. Camus a apporté un très grand soin à la rédaction de ce récit qui mène à la scène capitale du meurtre et je vais exposer son style. Je parlerai du vocabulaire, de la conjugaison, de la briéveté des phrases et de la personnification. Je voudrais aussi parler brièvement de l'absurde qui est le fil conducteur de l'oeuvre.
Dans le chapitre 6 Camus alterne les épisodes lourds de tension (les Arabes sont devant l'immeuble de Raymond et paraissent menaçants) avec des épisodes de détente (tout le monde se retrouve à la plage, nage, mange). C'est un dimanche ordinaire. Comme dans les chapitres précédents Camus utilise la première personne “je” afin de montrer les évènements selon le point de vue de Meursault. Il fait de nouveau appel à la focalisation interne. La structure du texte montre une attaque du soleil et de la mer contre Meursault; le mal irréparable causé par le soleil est ironique car dans le passé il a procuré à Maursault. beaucoup de plaisir physique et de joie, en coopération avec le sable et la mer. Brutalement tout