Camille desmoulins, ses débuts
Les débuts de Camille Desmoulins :
Camille Desmoulins est né le 2 mars 1760, à Guise, un village au nord-est de la Picardie. Fils d’un petit magistrat, il va suivre de bonnes études. Adolescent boursier, il ira au lycée Louis-le-Grand à Paris, lieu où il fera la connaissance d’un autre élève, boursier, lui aussi : Maximilien de Robespierre. Il sympathise également avec Georges Danton.
Il ne reniera jamais ses origines et aimera même se présenter comme un « patriote picard ».
Il passe sa licence et devient avocat en mars 1785. Il a alors 25 ans. Cependant, ce n’est pas une réussite. Il est peu doué pour l’art oratoire, le jeune homme est très timide et bute sur chaque mot. Plaidoyer et faire de grands discours l’intéresse peu, à l’époque il porte déjà un grand intérêt à l’écriture. Il se passionne pour l’air du temps et la politique. Il va tenter sa chance en politique et est connu pour son soutien à Mirabeau. Malgré son bégaiement prononcé, il est l’un des orateurs les plus écoutés de la capitale.
Il connaît jusqu’au début de la Révolution française des années de galère, se reposant essentiellement sur son père financièrement.
En mai 1789, Camille Desmoulins est enthousiasmé par l'ouverture des états généraux à Versailles. Son aventure révolutionnaire se met alors en marche.
Le 12 juillet 1789, il se promène dans les jardins du Palais-Royal, lorsqu’il apprend le renvoi de Necker par Louis XVI. Oubliant ses difficultés d'élocution, le jeune homme déterminé monte sur une table et se met à haranguer la foule. « J'arrive de Versailles, Necker est renvoyé. Ce soir tous les bataillons suisses et allemands sortiront du Champ-de-Mars pour nous égorger. Une ressource nous reste, c'est de courir aux armes