Bérénice
Comment Bérénice apparaît-elle dans son inquiétude et son amour pour Titus ?
B. est inquiète , en proie au doute quant à la sincérité de l’amour dont Titus lui renouvelle l’aveu , tant il se montre réservé et hésitant. D’où cet effort douloureux du personnage pour tenter de voir clair dans le cœur de son amant qui la rend (1) impatiente dans la manifestation de son inquiétude ;(2) émouvante dans l’ expression des preuves de sa propre passion (3) dure dans la formulation des reproches adressés à Titus .
A / impatiente dans la manifestation de son inquiétude :
B / émouvante dans l’expression des preuves de sa propre passion
C / dure mais persuasive dans la formulation des reproches adressés à Titus
Sous l’empire de la douleur, le jugement de l’héroïne s’égare , puisqu’elle ne parvient pas à discerner le véritable motif de l’attitude fuyante de Titus . Mais elle a la ressource , de tenter de convaincre son amant, à travers les reproches qui lui sont adressés, de dévoiler ses véritables intentions et la réalité de ses sentiments .
Elle avance tout d’abord des arguments de raison : Titus se complaît depuis trop longtemps dans son chagrin filial ; même si ce premier reproche est estompé par une remarque inspirée par une sincère délicatesse ou une retenue habile : « De mon propre intérêt je n’ose vous parler » ; Le grief se précise lorsque Bérénice oppose passé et présent , l’écoute que lui accordait naguère son amant et son actuelle indifférence . ; rupture mise en relief par l’expression , à la troisième personne de ce constat amer ( « Bérénice autrefois… »)
Avec l’évocation des souffrances passées et présentes, la persuasion s ‘exerce alors surtout sur le plan affectif : apitoyer Titus certes mais lui faire aussi comprendre l’ingratitude dont témoigne son attitude actuelle : « De combien de malheurs pour vous persécutée Vous ai-je pour un mot sacrifié mes pleurs »
Le reproche devient plus véhément lorsque Bérénice