Berenice
Au début du Xeme siècle, naît dans l'Église catholique la volonté de réformer l'ordre monastique. Cette restauration est due a la Règle de saint Benoît, un règlement qui régit dans ses moindres détails la vie monastique, pour respecter l'observance. Cette Règle initiée par saint Benoît connaît un important développement, notamment grâce à l'action de Benoît d'Anian trois siècles plus tard. Mais elle est limitée par les traditions qui se développent dans les abbayes, et par la méconnaissance de la Règle. Cluny va alors s'imposer en groupant un nombre croissant de couvents, et va former un ordre monastique, les clunisiens. Mais, 1098, l'Abbé Robert et vingt-et-un de ses compagnons quittèrent le monastère de Molesme, et se rendirent en un lieu appelé Cistercium. Là, ils établirent un nouveau monastère qui et un nouvel ordre, celui des cisterciens.
Le document donc est donc représentatif de la situation du christianisme au XIIIe siècle. En effet, la situation entre l'ordre cistercien et l'ordre clunisien est très tendu. Les deux ordres obéissent à la règle de Saint Benoît. Mais pourtant, les clunisiens, nommés moines noirs, s'opposent en toute partie aux cisterciens.
Tout d'abord, les abbayes clunisiennes ont plus de luxes et sont formées de bâtiments peu adapté au travail manuel. Celles des cisterciens se trouvent dans des endroits isolés pour trouver le calme et avoir une rupture avec le monde extérieur. Elles possèdent aussi des bâtiments simples comme des granges ou des étables, qui servent aux tâches des nombreux champ. Les portails clunisiens sont très ornés et ont des tympan ou le christ est souvent représenté ainsi que ses douze apôtres, leurs églises sont gigantesquement et très décorées, contrairement aux cisterciens qui ont des portails simples et de petites églises banales. De plus, les moines noirs travaillent moins et se reposent plus que les cisterciens qui travaillent toute la journée et pratiquent