BUTEL Paul La Vie Bx Au XVIIIe
Bx, Ville de pierre blanche
Arthur Young dans son journal de voyage : « Malgré tout ce que j’avais entendu dire […] sur la magnificence de cette ville, mon attente fut grandement dépassée » (p. 31)
Entrepôts le long de la rivère
Négociant qui loge chez lui ses apprentis ou ouvriers
Bourse et spéculation sur lettres de change, achat ou vente du papier négociable sur toutes les places en relation avec Bx.
Livres des négociants : peu, mais par ex chez Schyler & Schroder vade-mecum du négociant ou Le Parfait négociant de Savary.
Négociant abonné aux gazette anglaises et hollandaises, mais plus efficacement par la correspondance (MAITRE DES POSTES ICI).
Alliance entre négociants et parlementaires (surtout 1770).
La coutume de Bx laisse l’usufruit et la jouissance des acquêts à l’épouse, il faut qu’elle soit versée dans les affaires et instruite. L’incapacité civile des femmes (jusque dans le code napo) ne se vérifie pas dans le négoce. Catherine Roche n’aura pas à faire attester sa capacité ou solvabilité, son mari dans son testament la déclare lui-même solvable et capable, lui donne pouvoir de « prendre, lever, recevoir, toutes les sommes capitales et intérêts dus à lui et à sa sté comme aussi de vendre les marchandises et effets de son commerce ».
Renforcé par la liberté de choisir l’héritier général et universel et les bénéficiaires des legs.
Education et alphabétisation qui ne se fait pas forcément par le biais de l’école (apprentissage avec les commis au comptoir paternel).
Gout hollandais : vin de primeur, expédié dès la fin de vendange. « Il y a dans ce pays un préjugé défavorable à la vente des vins qui arrivent après le mois de mars parce qu’ils sont sujets à prendre le goût de vieux… » (commissionnaire d’Amsterdam Guillaume Nairac en 1760.
Débits de boisson dépassent les 300 en 1784. Bourgeois privilège de « faire taverne », dont la marque est le « bouchon » indiquant que l’on y vend du vin, ouvertes fin vendanges jusque