Bucoliques i traduction
Couché sous le vaste feuillage de ce hêtre; silvestrem tenui musam meditaris avena. tu essaies, Ô Tityre, un air champêtre sur tes légers pipeaux.
Nos patriae finis et dulcia linquimus arva ;
Et nous, chassés du pays de nos pères, nous quittons nos patriam fugimus. Tu, Tityre, lentus in umbra les douces campagnes, nous fuyons notre partie . Toi, Tityre, étendu forosam resonare doces Amaryllida silvas. sous de frais ombrages, tu apprends aux échos de ses bois à redire le nom de la belle Amaryllis.
Tityrus O Meliboee, deus nobis haec otia fecit.
Ô Mélibée, un Dieu nous a donné ces loisirs. Namque erit ille mihi semper deus. Illius aram
En effet, celui-ci sera toujours un dieu pour moi. Souvent, saepe tener nostris ab ovilibus imbuet agnus. un tendre agneau sorti de nos bergeries ensanglantera son autel. Ille meas errare boves, ut cernis, et ipsum
Il a permis à mes vaches d’errer, comme tu le vois, ludere quae vellem calamo permisit agresti. et il m’a permis de jouer ce que je veux sur ma flûte champêtre.
Meliboeus Non equidem invideo, miror magis : undique totis
Je ne t’envie pas, je m’étonne plutôt: sur toute l’étendue des terres usque adeo turbatur agris ! En ipse capellas tout est tellement troublé. Même moi, malade de chagrin, protinus aeger ago, hanc etiam vix, Tityre, duco. je mène mes chèvres devant moi, mais c’est avec peine , que Tityre, je conduis. Hic inter densas corylos, modo namque gemellos,
En effet, ici, entre d’épais noisetiers, tout à l’heure, elle vient d’abandonner spem gregis, a ! silice in nuda conixa reliquit. des jumeaux, l’espoir du troupeau, hélàs! Après avoir mis bas une roche nue Saepe malum hoc nobis, si mens non laeva fuisset,
Je me souviens de chênes frappés par la foudre, qui nous de caelo tactas memini praedicere quercus. prédisait souvent ce malheur, si mon esprit n’avait pas été aveuglé Sed tamen iste deus