Brulure
Brulures thermiques par contact (avec une flamme, avec un corps solide, avec un liquide, avec les gaz et les vapeurs)
Brulures électriques, brulures chimiques
Le 1er degré :
Il se manifeste cliniquement par un érythème fugace ; l’évolution est marquée par une desquamation sans désépidermisation : c’est le classique coup de soleil. Il faudra rechercher la prise de médicaments photosensibilisants ; à surveiller de près pour prévenir un décollement épidermique majeur. Lors du bilan clinique du grand brûlé, les lésions superficielles sont négligeables dans l’évaluation pronostique et thérapeutique.
Le 2ème degré : est subdivisé en deux sous-groupes
Superficiel : il est représenté par la phlyctène, et la destruction n’intéresse pas la couche basale de MALPIGHI.
Les brûlures superficielles guérissent en trois semaines, sans séquelle
Profond : l’ablation de la phlyctène laisse place à un socle suintant extrêmement douloureux, les téguments restent souples, les poils adhérent, le derme change de couleur à la pression et il existe souvent des zones blanchâtres aux endroits plus profondément brûlés. L’atteinte est plus profonde, lésant la totalité de la couche de Malpighi, ne respectant que le fond des inclusions épidermiques (glandes sudoripares…)
_ Le 2ème degré profond ou brûlure intermédiaire, peut guérir si les lésions ne s’approfondissent pas du fait de l’insuffisance de remplissage ou de l’infection locale, mais au prix de cicatrices pathologiques. Les brûlures superficielles n’atteignent pas la basale ; elles correspondent au 1er et 2ème degré de la classification de DUPUYTREN
Le 3ème degré :
Les brûlures atteignent la totalité de l’épiderme et du derme avec coagulation des vaisseaux sous-cutanés. Elles s’opposent en tous points aux brûlures superficielles : de couleur variable en fonction de la cause, elles sont sèches et indolores. Il existe une fine pellicule d’épiderme qui se décolle du derme sans phlyctène. Généralement, les brûlures se