Brassage génétique et diversité génome
I-Méiose et fécondation : stabilité du caryotype de l’espèce
A- Cycle de vie des individus et maintien du caryotype
À l’échelle de temps de plusieurs centaines de milliers d’années, une espèce est relativement stable. Cette stabilité se marque, en particulier, dans la conservation du caryotype de génération en génération.
Cette stabilité est assure par la reproduction sexuée qui comprend toujours deux phénomènes : la fécondation et la méiose.
- La fécondation est à l’origine de la cellule-œuf, point de départ du nouvel organisme. Les cellules qui descendent par mitoses de la cellule œuf ont toutes le même génome. Ce sont aussi des cellules diploïdes (sauf pour Sordaria), dans lesquelles les chromosomes sont présents par paires de chromosomes homologues (cellules à 2 n chromosomes).
La cellule-œuf résulte de la fusion de deux cellules, les gamètes qui ne contiennent qu’un seul chromosome de chaque paire d’homologue.
- C’est la méiose qui donne naissance à des cellules haploïdes (cellule à n chromosomes). Un cycle de vie d’un organisme à reproduction sexuée est marqué par l’alternance d’une phase haploïde et d’une phase diploïde.
Schéma d’un cycle
Chez les mammifères, le cycle est à diplophase dominante : toutes les cellules sont diploïdes exceptés les gamètes ; (chez les moisissures le cycle est à haplophase dominante, seule la cellule œuf est diploïde).
II- La méiose permet la formation de gamètes haploïdes
La méiose permet le passage d’une cellule diploïde à quatre cellules haploïdes. C’est une succession de deux divisions qui permet la réduction du nombre de chromosomes.
A- La première division méiotique (réductionnelle)
Durant l’interphase qui précède la première division, se produit la réplication de la molécule d’ADN.
La prophase I est particulièrement longue. Durant cette phase, les chromosomes homologues à deux chromatides s’apparient formant des bivalents.
Lors de la métaphase I, les