Helen Zhang

1) «Mais toi-même, Ménon, au nom des dieux, dis-moi ce qu'est la vertu.»
2) «Je me blâme moi-même de ne rien savoir, rien du tout, de la vertu; or si je ne sais pas ce qu'est la vertu, comment pourrais-je savoir quoi que ce soit d'elle?»

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3a) «La vertu d'un homme consiste à être capable [...] par rapport à chaque ouvrage que nous nous proposons.»

4a) Socrate utilise la procédé de mise en contradiction pour réfuter la définition de la vertu.

Tout d'abord, Socrate pose une question en utilisant comme sujet les abeilles : « Est-ce du fait qu'elles sont des abeilles qu'il y en a, dis-tu, beaucoup de toutes sortes, toutes différentes les unes des autres? Ou bien veux-tu dire que le fait d'être des abeilles ne crée aucune différence entre elles, mais qu'elles diffèrent par autre chose, par exemple en beauté, en taille, ou par un autre attribut de ce genre?»

Ensuite, il pose une question sur la santé: « Penses-tu qu'il existe une santé de l'homme, et une autre de la femme? Ou bien, si tant est que la santé soit la santé, ne consiste-t-elle pas dans tous les cas en la même forme caractéristique, que celle-ci se trouve chez un homme ou chez n'importe qui?

Aussi il vient pose une question sur la force : « Si cette femme est réellement forte, n'est-ce pas grâce à cette forme caractéristique identique-donc grâce à la meme force- qu'elle sera forte? [...] que la force se trouve chez un homme ou chez une femme, cela crée-t-il la moindre différence?»

Pour conclure, Socrate demande : « Et quand il s'agit de la vertu? par rapport au fait d'être la vertu, que la vertu se trouve chez un enfant ou chez un vieillard, chez une femme ou chez un homme, cela créera-t-il la moindre différencre?»

En somme, Socrate pose tous ses question pour mettre Ménon en contradiction parce que les réponse que donnait Ménon à ses question contredisait à