Birmanie
Au carrefour de 3 ensembles : le sous-continent indien à l’ouest, la Chine au nord-est et l’Asie du sud-est (Laos et Thaïlande), la Birmanie est une mosaïque ethnique : 89% de bouddhistes, 4% de musulmans, 4% de chrétiens, 1% d’animistes. Cette répartition des groupes ethnos-linguistiques sur le territoire a dicté le découpage admf : au centre, les pop. d’ethnie birmane sont administrées en 7 divisions, les groupes ethniques non birmans vivent aux périphéries dans 7 Etats périphériques. Ce découpage admf est l’héritage direct de la colonisation britannique.
En 1947 est signé un accord entre Aung San, héros de l’indépendance et des représentants des ethnies Chins, Kachins et Shans. Cet accord garantie aux minorités un certain degré d’autonomie au sein d’une fédération appelée Union de Birmanie. Mais le gal Aung San est assassiné qqles mois plus tard, ce qui favorise le retour au pouvoir des nationalistes birmans. Lorsque la Birmanie devient indépendante en 1948, les promesses d’autonomie se sont envolées. Certaines minorités comme les Karens entrent alors en rébellion contre le pouvoir central.
En 1962, le coup d’état du gal Ne Win instaure un pvr centralisateur fort qui refuse aux minorités le droit à la sécession. Ce coup d’état marque le début de la dictature militaire et génère 2 formes de résistances :
La résistance armée des minorités ethniques. En 2009 l’armée birmane mène une offensive dans l’Etat Shan dans l’est du pays pour reprendre le contrôle des territoires. Ces combats ont contraints plus de 30 00 Shans à se réfugier de l’autre côté de la frontière, en Chine.
Plus au sud les Karens ont eux aussi été la cible d’une opération militaire en 2009. Des dizaines de milliers de villageois Karens ont été déplacés par les combats et eux, se sont réfugiés en Thaïlande.
Au final, l’armée birmane a réussi à affaiblir considérablement la rébellion. La junte a fait construire une nouvelle capitale Naypyidaw, plus au centre du pays par rapport à