Voltaire

On était lundi, lorsque je me mis à faire mes devoirs il était dix-sept heures. Comme je n’étais pas très motivée, je tournais la tête de gauche à droite en fixant intensivement mon bureau à la recherche de quelque chose de plus captivant. Au bout d’un certain moment, quelque chose attira mon attention, c’était la boite d’un jeu de culture générale, j’y avais joué avec mes amies la semaine précédente. J’avais presque gagné, une seule question m’avais manquée, c’était à propos de Voltaire je m’en souviens encore comme si c’était hier : « dans quel pays s’est exilé Voltaire en 1726, et pour quelle(s) raison(s) ? ».
Cette question m’avait laissé sans voix, d’ailleurs je remarquai que je ne connaissais toujours pas la réponse. J’entrepris donc de la trouver. Après avoir accumulé un tas de dictionnaires, d’encyclopédies et de livres en tout genre sur mon lit, je commençai enfin à les lire.

Voltaire était le fils d’un notaire, il était né à Paris en 1694 sous le nom de François-Marie Arouet. Pourquoi avoir pris un surnom me demandais-je aussitôt ? Après ces petites secondes d’interrogation je repris ma lecture sachant que j’aurais la réponse plus loin. Celui-ci avait fait ses études au collège de Clermont chez les jésuites, je me rappelais alors que ce collège se nommait aujourd’hui le lycée Louis-Le-Grand, situé dans le Vème arrondissement de Paris. J’y étais déjà entré pour demander mon chemin.
Comme la plupart des jeunes gens intelligents de cette époque, il aurait du étudier le droit mais préféra se diriger vers la littérature. Néanmoins, comme tout le monde sait, Voltaire n’était pas du genre à tenir sa langue. Il fut embastillé une première fois en 1717 pendant presque un an pour avoir écrit des poèmes jugés insultants pour le Régent. C’est alors qu’il avait prit le surnom de Voltaire. La deuxième fut pour avoir provoqué en duel le fils d’un duc, le Chevalier de Rohan-Chabot. Lisant ceci j’étouffai un rire et découvrant