Fernand Khnopff

Biographie
Fernand Khnopff était peintre, sculpteur, photographe et surtout une figure de proue du symbolisme belge. Né en 1858, il grandit à Brugges avec ses parents ainsi que son frère, Georges, et sa soeur, Marguerite, qui deviendra sa muse.
De 1877 à 1879, il suit les cours de dessins de l’Académie des Beaux-arts ce qui est à l’encontre des envies de son père. Il y rencontre James Ensor et Jean Delville de futur prodige de la peinture symboliste belge.
En 1883, il participe activement au cercle artistique d’avant-garde nommé “le groupe des vingt”. Les vingtistes cherchent une évolution de la peinture. Suite à une révolution artistique, chaque vingtistes exposent ses oeuvres lors des “salons annuels des XX”. Ce cercle deviendra ensuite la “Libre estétique” auquel Khnopff participera aussi. En 1898, à l’exposition de la Sécession viennoise (=courant de l’art nouveau), il fait sensation et connait la notoriété internationale. Il expose dans les années suivantes à Londres, à Paris (au Salon Rose+Croix), à Viennes ainsi qu’à Berlin. Sa soeur Marguerite est alors son principal modèle. Durant toutes ses années d’exposition, il a fait beaucoup de rencontres qui ont renforcé son attirance et son admiration pour le symbolisme. Les symbolistes rejettent les laideurs de la sociéte et se réfugie dans un monde intérieur peuplé de rêves, de silences et de mort.
De 1900 à 1902, il se fait construire une demeure à Bruxelles conçue comme un temple avec la devise : “On n’a que soi”.
A partir de 1903, il crée régulièrement des costumes et décors pour le théâtre royal de la Monnaie de Bruxelles, il reçoit aussi beaucoup de commandes pour des grandes salles de communes par exemple.
Vers la fin de sa vie, Fernand Khnopff est de plus en plus sollicité. Il décède en 1921.
Ses oeuvres
Fernand Khnopff est le peintre d’un monde étrange où règnent des femmes silencieuse, entourées d’objets chargés de symboles et inspiré de sa ville natale (Brugges).
Deux