Biographie de marivaux
Marivaux commence sa formation en étant l'élève des Oratoriens. En 1710, il s'inscrit à la Faculté de droit à Paris. Mais en réalité, il s'intéresse peu à ses études et préfère fréquenter le salon de Madame de Lambert et celui de Madame de Tancin. Il découvre la préciosité.
En 1712, il publie son premier texte : Le Père prudent et équitable, ou Crispin l'heureux fourbe.
En 1714, il prend parti pour les Modernes dans la querelle contre les Anciens.
Marivaux, afin d'essayer plusieurs genres, écrit des romans parodiques, des poèmes, des chroniques journalistiques. Il s'amuse également à reprendre les classiques pour mieux les détourner, comme c'est le cas en 1716 avec L'Iliade Travestie.
On considère alors Marivaux comme le nouveau La Bruyère, car c'est un très bon moraliste.
En 1717 il épouse Colombe Boulogne, dont la dot lui permet de vivre dans l'aisance. Mais il est ruiné en 1720 suite à la banqueroute de Law, et son épouse meurt en 1723. Il doit donc retravailler pour pouvoir vivre.
Il connaît un premier succès théâtral avec Arlequin poli par l'amour, en 1720. Impressionné par les Comédiens italiens, et il travaille donc avec eux sur plusieurs pièces.
En 1721, Marivaux obtient sa licence en droit et est reçu avocat, mais il n'exercera pas, en réalité, ce métier. Il lance alors un journal appelé Le Spectateur françois, dont il est le seul rédacteur. Il endosse tous les rôles jusqu'en 1724, pour 25 numéros.
Marivaux va rapidement renouveler la comédie au théâtre, avec des pièces comme sesSurprises de l'amour, La Double inconstance. Il crée ce que l'on va appeler le marivaudage. Son théâtre reprend la devise de la comédie, « castigat ridendo mores ».
Par la suite il se tourne vers la comédie philosophique, pour laquelle il a recours à des cadres