Bilan guerre 1914-1918
Etats et nations vers 1850.
Le Congrès de Vienne qui a dessiné l’Europe en 1815 ne tient pas compte du sentiment d’appartenance à une nation. Malgré des soulèvements en 1830 et 1848, de nombreuses nations subissent une autorité qui leur est étrangère. C’est le cas de l’Empire d’Autriche qui regroupe Tchèques, Slovaques, Hongrois, Slovènes, Ruthènes et Croates ; du Royaume-Uni en conflit avec les Irlandais ; et de l’Empire Russe dont les Finlandais, les Estoniens et les Lettons veulent se séparer. L’empereur d’Autriche accepte en 1867 l’autonomie hongroise et l’Autriche devient Autriche-Hongrie.
D’autres nations, comme les Allemands et les Italiens, souffrent de ne pas être rassemblés sous une politique commune, mais le problème sera réglé en Italie à la fin du XIX° grâce au roi de Piémont-Sardaigne et au premier ministre Cavour, et en 1871 en Allemagne grâce à Bismarck. Guillaume III, roi de Prusse, devient Guillaume 1er, Kaiser. Les pays unifiés, ne comportant qu’une nation, sont la France, l’Espagne et le Portugal. La démocratie avance à petit pas, y compris dans les régimes autoritaires, sauf en Russie ou le Tsar conserve le droit absolu.
Après sa victoire de 1871, la Prusse veut prendre sa revanche sur la France dont le dirigeant, Napoléon III, a demandé des compensations pour n’être pas intervenu dans sa guerre avec l’Autriche et appelle les trois empires occidentaux au front : l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et la Russie. Cette dernière rejoint finalement la France en 1892, rejoint en 1907 par les Royaumes Unis qui s’inquiètent de la puissance Allemande. De 1908 à 1913 des conflits sont déclenchés dans les Balkans pour démembrer l’Empire Ottoman : la Serbie, protégée de la Russie, domine la région.
Eté 1914 : de la paix à la guerre.
Le 28 juin 1914, Sarajevo, des nationalistes Serbes assassinent François-Ferdinand, héritier d’Autriche. Le 28 juillet, l’Empereur François-Joseph