Big bang
Né en 1964, Neil Smith est un écrivain montréalais réputé pour l’écriture de la nouvelle : Big
Bang. Dans cette nouvelle, il aborde le thème du temps, et dans les dernières phrases, nous
pouvons y retrouver des caractères paradoxaux : >. Dans un
premier temps, la notion du surplace fait allusion à la durée du temps. En second lieu, l’idée de
la rapidité, traduite par le :>, est également développée dans la nouvelle.
Tout d'abord, dans la nouvelle, la perspective du temps présent évoque la durée. Nous
découvrons cela grâce au personnage nommé Roy. Premièrement, celui-ci utilise l’art afin de
percevoir le temps. Roy fait ceci en recyclant des vieux objets, pour ensuite leur donner une
nouvelle vie : > (p.89) Transformer la
nature des objets lui permet de les regarder d’une manière différente. Pour Roy, c’est une
forme d’expression qui représente la durée et la mémoire des choses. Deuxièmement, l’amour
entre Eepie Carpetrod et Roy est un amour glacé dans le temps. Une antithèse permet de
démontrer cela : > (p. 93) Cette phrase explique la
relativité du temps présent par rapport à l’amour qu’Eepie et Roy éprouvent : un amour libre
qui n’est pas retenu par des barrières occasionnées par l’âge. Somme toute, l’art de Roy ainsi
que l’amour entre lui-même et Eepie sont des aspects qui démontrent un très long laps de
temps dans le récit. Bref, une notion qui justifie pourquoi nous pouvons dire qu’Eepie fait du surplace. Ensuite, il y a la perspective du temps éphémère qui est présente tout au long du récit. En
premier lieu, quand Eepie est sous l’emprise du syndrome de Fred Hoyle, sa mère n'hésite pas
plus d’une seconde à l’utiliser comme moyen pour faire de l’argent. Un geste qui a permis à
Eepie d’atteindre, momentanément, la célébrité; une célébrité vite gagnée, mais aussi vite
oubliée : > (p.93) Dans le récit, être une vedette représente une gloire évanescente. Suite à